Ahlalala, ça y est, je suis énervée !!! et bien oui, c'est à cause de cette histoire de violeur en Irlande, acquitté au motif que la victime portait un string, et que cela indiquait qu'elle était consentante...
Mais bon sang de bois, dans quel monde vivons-nous ? je m'étais déjà énervée il y a plusieurs années sur une décision de justice italienne, où le violeur avait été acquitté puisque la victime portait un jean. Or, bon sang mais c'est bien sûr, un jean, c'est difficile à enlever. Donc, CQFD, la victime était consentante.
Ah oui, aussi, n'oublions pas l'acquittement en Angleterre, où l'homme avait obtenu gain de cause en expliquant qu'il avait glissé... oui, ce n'était pas sa faute, il était nu et il était tombé pile poil là où il (ne) fallait (pas). La pauvre fille s'était également assoupie sur le canapé, dénudée et jambes écartées. Ce n'est pas de bol tout de même... Et sinon, la marmotte, le chocolat, tout ça...
Je ne reviendrai pas sur les questionnements français assez récents pour savoir si une enfant de 11 ans qui ne dit pas explicitement "non" à un adulte est consentante, ça serait mauvais pour ma tension.
En clair, ces types-là cherchent toutes les excuses possibles pour s'en sortir... en même temps, puisque ça fonctionne, pourquoi s'en priveraient-ils ?
Oui, je sais, c'est écœurant.
Alors, déjà, à propos du viol, on va mettre les choses au clair... Quel que soit l'âge de la personne, ne pas dire "non" ne veut pas dire "oui".
L'état de sidération, ça vous parle ? Je trouve cela extraordinaire tout de même : on comprend très bien qu'un lapin pris par les phares d'une voiture ne puisse plus bouger, mais quand c'est une femme victime d'un violeur, non, là, on ne comprend plus. Mais bordel, la terreur, ça peut paralyser !
Et la femme qui dort ? celle qui a trop bu ? celle à qui on a fait prendre à son insu des conneries comme du GHB ? ah ben c'est sûr, toutes celles-là ne vont pas dire "non" hein. Sérieux, les mecs concernés s'éclatent vraiment à baiser des femmes qui n'en ont même pas conscience ?
Ah ben oui, mais bon, fallait pas qu'elle picole aussi, elle l'a cherché. Oui oui oui... et l'abruti tapis dans l'ombre qui use de sa force pour profiter d'une femme plus faible que lui, n'y est pour rien sans doute ? on n'a qu'à dire que c'est lui la victime aussi, puisque la femme "l'a cherché".
Et quid de celle qui dit "non" ? et bien on l'écoute et on s'arrête ! Qu'importe que vous en étiez à "je te fais un bisous sur le nez" ou à "bordel une capote viiiite", si l'autre dit "non", on s'arrête. Et puis c'est tout. OK, la fille qui dit stop au dernier moment est une allumeuse. Ce n'est pas une raison pour passer outre son refus. En cas de frustration et besoin trop intenses, les solutions de secours se situent à l'extrémité de vos bras et se nomment "main droite" et "main gauche".
Revenons-en à notre affaire de culotte. Donc si je comprends bien, selon la justice irlandaise, porter un string est un signe universel pour dire "vas-y, prends moi comme une bête, oh oui oh oui".
Euh... puis-je émettre une objection s'il vous plait ? je ne sais pas moi, si je porte des strings, c'est avant tout parce que ça me plait à moi. En principe, personne -en-dehors de mon mari- ne voit ce que je porte sous mes vêtements. En même temps, c'est un peu pour ça qu'on les appelle des "sous-vêtements". Enfin, il me semble.
A ce stade de ma réflexion, un doute m'assaille : si le string est la culotte des salopes, que sont celles qui ne portent pas de culottes ? y-aurait-il une hiérarchie dans le dévoilage de fesses ???
Je vous jure, c'est compliqué parfois... si je mets une mini-jupe, je suis une salope. Si je mets des vêtements larges, je suis une coincée. Euuuh comment fait-on pour être juste une personne alors ?
Et même en termes de sexualité, bonjour l'angoisse ! Une femme qui couche avec qui et comme elle en a envie, c'est une trainée. Un mec qui fait pareil est viril.
Combien de filles disent : "ah non, moi, je ne couche pas le premier soir, sinon il va me prendre pour une fille facile". Youhou, les copines, faut arrêter là ! Si vous couchez le 1er soir, c'est que le mec en face fait la même chose, non ? alors s'il vous prend pour une trainée parce que vous faites la même chose que lui, c'est que c'est un gros abruti et donc... next ! Un homme, un vrai, trouvera simplement que vous êtes une femme qui assume ses envies. Ou plus simplement, il ne pensera rien parce qu'il sera juste content d'avoir trouvé quelqu'un avec qui ça fonctionne. Un mec sain d'esprit quoi.
Je croyais que la société avait évolué dans le bon sens sur toutes ces questions-là... et en fait, je m'aperçois que nous régressons. Cachez ce bout de peau, masquez vos formes, ne portez pas de strings, bref, soyez insipides. Mais en même temps, soyez sexy, féminines et ayez une sexualité épanouie.
Ce qui me désole, ce sont toutes ces femmes, jeunes ou moins jeunes, qui considèrent normal de faire attention à ne rien porter qui excite les hommes. Pffiou mais il faut bien comprendre que certains malades sont en transe rien qu'à l'idée qu'il existe des femmes, pas besoin d'un quelconque vêtement pour les allumer.
Les prédateurs jouissent de dominer et de contraindre, peu importe que vous soyez en jupe, en maillot de bain ou en doudoune.
Et là où j'ai vraiment le plus de mal, c'est de voir des femmes qui cautionnent l'idée qu'une personne violée l'a cherché. Notre Irlandais était défendu par une femme. Sérieusement. Une femme qui fait honte à toutes les autres, certes, mais une femme quand même.
Je m'interroge... sont-elles frustrées ? aigries ? jalouses de ne pas susciter l'envie des mâles en rut ? Envieuses de la jeunesse et/ou de la beauté des autres ? ou dans le cas de l'avocate irlandaise, juste avide de gagner un procès, obtenir son chèque et faire le buzz ? (si c'est le cas, bravo Madame, c'est très réussi).
Enfin, je ne nommerai pas cette pseudo écrivaine-intellectuelle française qui regrettait de ne jamais avoir été violée... Encore une femme qui constitue une honte pour toutes les autres.
Bref... qui est la salope au final ? celle qui portait un string ou celle qui la traine dans la boue ?
Je vous laisse réfléchir à la question... et gardez en tête qu'il est toujours plus facile de s'en prendre à la victime plutôt qu'à l'agresseur.
Et qu'on se le dise, je ne renoncerai pas à ma lingerie favorite, nanmého !
 |
| Ceci est une culotte, pas un consentement. This is a pant, not consent. |
Mais bon sang de bois, dans quel monde vivons-nous ? je m'étais déjà énervée il y a plusieurs années sur une décision de justice italienne, où le violeur avait été acquitté puisque la victime portait un jean. Or, bon sang mais c'est bien sûr, un jean, c'est difficile à enlever. Donc, CQFD, la victime était consentante.
Ah oui, aussi, n'oublions pas l'acquittement en Angleterre, où l'homme avait obtenu gain de cause en expliquant qu'il avait glissé... oui, ce n'était pas sa faute, il était nu et il était tombé pile poil là où il (ne) fallait (pas). La pauvre fille s'était également assoupie sur le canapé, dénudée et jambes écartées. Ce n'est pas de bol tout de même... Et sinon, la marmotte, le chocolat, tout ça...
Je ne reviendrai pas sur les questionnements français assez récents pour savoir si une enfant de 11 ans qui ne dit pas explicitement "non" à un adulte est consentante, ça serait mauvais pour ma tension.
En clair, ces types-là cherchent toutes les excuses possibles pour s'en sortir... en même temps, puisque ça fonctionne, pourquoi s'en priveraient-ils ?
Oui, je sais, c'est écœurant.
Alors, déjà, à propos du viol, on va mettre les choses au clair... Quel que soit l'âge de la personne, ne pas dire "non" ne veut pas dire "oui".
L'état de sidération, ça vous parle ? Je trouve cela extraordinaire tout de même : on comprend très bien qu'un lapin pris par les phares d'une voiture ne puisse plus bouger, mais quand c'est une femme victime d'un violeur, non, là, on ne comprend plus. Mais bordel, la terreur, ça peut paralyser !
Et la femme qui dort ? celle qui a trop bu ? celle à qui on a fait prendre à son insu des conneries comme du GHB ? ah ben c'est sûr, toutes celles-là ne vont pas dire "non" hein. Sérieux, les mecs concernés s'éclatent vraiment à baiser des femmes qui n'en ont même pas conscience ?
Ah ben oui, mais bon, fallait pas qu'elle picole aussi, elle l'a cherché. Oui oui oui... et l'abruti tapis dans l'ombre qui use de sa force pour profiter d'une femme plus faible que lui, n'y est pour rien sans doute ? on n'a qu'à dire que c'est lui la victime aussi, puisque la femme "l'a cherché".
Et quid de celle qui dit "non" ? et bien on l'écoute et on s'arrête ! Qu'importe que vous en étiez à "je te fais un bisous sur le nez" ou à "bordel une capote viiiite", si l'autre dit "non", on s'arrête. Et puis c'est tout. OK, la fille qui dit stop au dernier moment est une allumeuse. Ce n'est pas une raison pour passer outre son refus. En cas de frustration et besoin trop intenses, les solutions de secours se situent à l'extrémité de vos bras et se nomment "main droite" et "main gauche".
Revenons-en à notre affaire de culotte. Donc si je comprends bien, selon la justice irlandaise, porter un string est un signe universel pour dire "vas-y, prends moi comme une bête, oh oui oh oui".
Euh... puis-je émettre une objection s'il vous plait ? je ne sais pas moi, si je porte des strings, c'est avant tout parce que ça me plait à moi. En principe, personne -en-dehors de mon mari- ne voit ce que je porte sous mes vêtements. En même temps, c'est un peu pour ça qu'on les appelle des "sous-vêtements". Enfin, il me semble.
A ce stade de ma réflexion, un doute m'assaille : si le string est la culotte des salopes, que sont celles qui ne portent pas de culottes ? y-aurait-il une hiérarchie dans le dévoilage de fesses ???
Je vous jure, c'est compliqué parfois... si je mets une mini-jupe, je suis une salope. Si je mets des vêtements larges, je suis une coincée. Euuuh comment fait-on pour être juste une personne alors ?
Et même en termes de sexualité, bonjour l'angoisse ! Une femme qui couche avec qui et comme elle en a envie, c'est une trainée. Un mec qui fait pareil est viril.
Combien de filles disent : "ah non, moi, je ne couche pas le premier soir, sinon il va me prendre pour une fille facile". Youhou, les copines, faut arrêter là ! Si vous couchez le 1er soir, c'est que le mec en face fait la même chose, non ? alors s'il vous prend pour une trainée parce que vous faites la même chose que lui, c'est que c'est un gros abruti et donc... next ! Un homme, un vrai, trouvera simplement que vous êtes une femme qui assume ses envies. Ou plus simplement, il ne pensera rien parce qu'il sera juste content d'avoir trouvé quelqu'un avec qui ça fonctionne. Un mec sain d'esprit quoi.
Je croyais que la société avait évolué dans le bon sens sur toutes ces questions-là... et en fait, je m'aperçois que nous régressons. Cachez ce bout de peau, masquez vos formes, ne portez pas de strings, bref, soyez insipides. Mais en même temps, soyez sexy, féminines et ayez une sexualité épanouie.
Ce qui me désole, ce sont toutes ces femmes, jeunes ou moins jeunes, qui considèrent normal de faire attention à ne rien porter qui excite les hommes. Pffiou mais il faut bien comprendre que certains malades sont en transe rien qu'à l'idée qu'il existe des femmes, pas besoin d'un quelconque vêtement pour les allumer.
Les prédateurs jouissent de dominer et de contraindre, peu importe que vous soyez en jupe, en maillot de bain ou en doudoune.
Et là où j'ai vraiment le plus de mal, c'est de voir des femmes qui cautionnent l'idée qu'une personne violée l'a cherché. Notre Irlandais était défendu par une femme. Sérieusement. Une femme qui fait honte à toutes les autres, certes, mais une femme quand même.
Je m'interroge... sont-elles frustrées ? aigries ? jalouses de ne pas susciter l'envie des mâles en rut ? Envieuses de la jeunesse et/ou de la beauté des autres ? ou dans le cas de l'avocate irlandaise, juste avide de gagner un procès, obtenir son chèque et faire le buzz ? (si c'est le cas, bravo Madame, c'est très réussi).
Enfin, je ne nommerai pas cette pseudo écrivaine-intellectuelle française qui regrettait de ne jamais avoir été violée... Encore une femme qui constitue une honte pour toutes les autres.
Bref... qui est la salope au final ? celle qui portait un string ou celle qui la traine dans la boue ?
Je vous laisse réfléchir à la question... et gardez en tête qu'il est toujours plus facile de s'en prendre à la victime plutôt qu'à l'agresseur.
Et qu'on se le dise, je ne renoncerai pas à ma lingerie favorite, nanmého !
Commentaires
Enregistrer un commentaire