L'actualité du moment n'est plus exactement centrée sur le véganisme à tous crins comme c'était le cas il y a encore quelques mois, mais néanmoins, au détour de publications diverses sur les réseaux sociaux et à la lecture d'articles de presse, j'aperçois 2/3 petites choses qui me hérissent quelque peu le poil...
Quand je vois des personnes insulter tous les mangeurs de viande, j'ai juste envie de hurler :"mais va bouffer ton tofu et laisse-moi manger mon steack, bordel !".
Dans le style irritant, que dire de ces militants qui détruisent des boucheries ou incendient des restaurants ? ils me font un peu penser à ces militants anti-avortement des années 80, aux États-Unis, qui, sous prétexte de défendre la Vie, n'hésitaient pas à zigouiller les médecins qui pratiquaient l'IVG. Bref.
Oui, je mange de la viande. Non, je n'en ai pas honte. Je ne me sens pas coupable de nuire à l'environnement, parce que ma consommation est raisonnée.
Oui, j'adore les bons barbecue entre amis l'été, la convivialité autour d'une côte de bœuf grillée à la perfection ou de saucisses cuites à point.
Oui, j'adore les raclettes hivernales, avec leur cortège de charcuterie savoureuse.
Soyons raisonnables 3 secondes... Le vrai souci, ce n'est pas la consommation, mais la sur-consommation, et au-delà, la sur-production (l'offre, la demande, le serpent qui se mord la queue, tout ça...).
Et puis bon, les leçons d'écologie données par des gens qui certes ne mangent pas de viande, mais s'empiffrent de produits gavés d'huile de palme (la pâte à tartine qui commence par N... vous voyez de quoi je parle ?), ça va bien 5 minutes hein... Quand le même moralisateur utilise sa voiture pour faire 500 mètres, jette son mégo par terre et prend l'avion plutôt que le train "parce que j'ai des miles", franchement, son discours "sauvez la planète" perd un peu en crédibilité, non ?
Alors là, j'entends déjà le : "et la souffrance animale ? et d'où tu te sens supérieure aux animaux pour décider qu'ils doivent être tués pour que tu les bouffes ?"
ben... comment dire... y'a un truc, de base, qu'on appelle la chaîne alimentaire. Certes, nous ne sommes plus à l'âge de cro-magnon et on peut avoir d'autres modalités de nutrition. OK, mais une fois encore, je n'ai pas envie de consommer des produits qui ne sont pas naturels / dont la production utilise énormément de ressources en eau / entraine une surproduction par effet de mode, etc etc. Oui, je caricature, mais tout de même... je vous renvoie à l'impact environnemental et social de la production accrue de soja.
Ensuite, je reconnais pleinement l'intérêt des actions d'associations, telles que L214, qui dénoncent les conditions ignobles pratiquées dans certains abattoirs. CERTAINS abattoirs. Leçon de vocabulaire : "certains" ne veut pas dire "tous". Ce serait bien d'arrêter de considérer toute la filière boucherie comme un ramassis de pervers, sadiques et meurtriers. Il y a des gens qui font correctement leur boulot, dans le respect de l'animal. Si, si, je vous assure. Bon, j'admets, pour le savoir, il faut accepter d'enlever ses œillères (ouverture d'esprit, ouh ouh, où es-tu ?).
Je suis totalement opposée à la souffrance animale, et j'essaie de veiller à ce que mon mode de consommation ne la favorise pas. J'avoue, je ne refuse jamais de manger du foie gras, même si je sais qu'en terme de souffrance animale, ça se pose-là... sans doute mon côté illogique !
On peut abattre un animal proprement. On peut également chercher d'autres solutions, imaginer par exemple l'abattage sur le lieu d'élevage, ou au plus proche de celui-ci.
C'est vrai, je fais souvent l'autruche en ne faisant pas le lien entre le délicieux rôti de veau que je déguste et l'adorable petite bestiole qui gambade dans son pré dans les pattes de sa maman. J'en ai conscience, et ça ne me pose pas de problème particulier. Certains hurleront à l'hypocrisie de ma part, tant pis pour eux. Je ne suis pas hypocrite, je suis rationnelle.
Tiens, un exemple... je ne mange pas de viande de cheval. Pourquoi ? parce qu'étant cavalière, j'ai trop d'affection et d'admiration pour cet animal magnifique et loyal. Pour autant, je reconnais que la filière viande a permis de sauver un certain nombre de races, en particulier chez les chevaux de trait. Alors ? arrêter la filière chevaline, ou voir perdurer des races qui font partie de notre patrimoine et de notre culture ?
Chacun est libre de ses idées, non ? je respecte totalement les personnes qui font des choix alimentaires ; j'aimerais que l'inverse se vérifie également. Ce qui m'énerve, ce sont tous ces gens bien-pensants qui veulent à tout prix imposer leurs idées, y compris par la force. Le top du top, c'est quand même lorsqu'ils prétendre débattre, alors qu'en fait ils coupent court à toute discussion dès lors qu'on n'est pas d'accord avec eux. C'est une belle leçon de totalitarisme qu'ils donnent là !
Quand je vois des personnes insulter tous les mangeurs de viande, j'ai juste envie de hurler :"mais va bouffer ton tofu et laisse-moi manger mon steack, bordel !".
Dans le style irritant, que dire de ces militants qui détruisent des boucheries ou incendient des restaurants ? ils me font un peu penser à ces militants anti-avortement des années 80, aux États-Unis, qui, sous prétexte de défendre la Vie, n'hésitaient pas à zigouiller les médecins qui pratiquaient l'IVG. Bref.
Oui, je mange de la viande. Non, je n'en ai pas honte. Je ne me sens pas coupable de nuire à l'environnement, parce que ma consommation est raisonnée.
Oui, j'adore les bons barbecue entre amis l'été, la convivialité autour d'une côte de bœuf grillée à la perfection ou de saucisses cuites à point.
Oui, j'adore les raclettes hivernales, avec leur cortège de charcuterie savoureuse.
Soyons raisonnables 3 secondes... Le vrai souci, ce n'est pas la consommation, mais la sur-consommation, et au-delà, la sur-production (l'offre, la demande, le serpent qui se mord la queue, tout ça...).
Et puis bon, les leçons d'écologie données par des gens qui certes ne mangent pas de viande, mais s'empiffrent de produits gavés d'huile de palme (la pâte à tartine qui commence par N... vous voyez de quoi je parle ?), ça va bien 5 minutes hein... Quand le même moralisateur utilise sa voiture pour faire 500 mètres, jette son mégo par terre et prend l'avion plutôt que le train "parce que j'ai des miles", franchement, son discours "sauvez la planète" perd un peu en crédibilité, non ?
Alors là, j'entends déjà le : "et la souffrance animale ? et d'où tu te sens supérieure aux animaux pour décider qu'ils doivent être tués pour que tu les bouffes ?"
ben... comment dire... y'a un truc, de base, qu'on appelle la chaîne alimentaire. Certes, nous ne sommes plus à l'âge de cro-magnon et on peut avoir d'autres modalités de nutrition. OK, mais une fois encore, je n'ai pas envie de consommer des produits qui ne sont pas naturels / dont la production utilise énormément de ressources en eau / entraine une surproduction par effet de mode, etc etc. Oui, je caricature, mais tout de même... je vous renvoie à l'impact environnemental et social de la production accrue de soja.
Ensuite, je reconnais pleinement l'intérêt des actions d'associations, telles que L214, qui dénoncent les conditions ignobles pratiquées dans certains abattoirs. CERTAINS abattoirs. Leçon de vocabulaire : "certains" ne veut pas dire "tous". Ce serait bien d'arrêter de considérer toute la filière boucherie comme un ramassis de pervers, sadiques et meurtriers. Il y a des gens qui font correctement leur boulot, dans le respect de l'animal. Si, si, je vous assure. Bon, j'admets, pour le savoir, il faut accepter d'enlever ses œillères (ouverture d'esprit, ouh ouh, où es-tu ?).
Je suis totalement opposée à la souffrance animale, et j'essaie de veiller à ce que mon mode de consommation ne la favorise pas. J'avoue, je ne refuse jamais de manger du foie gras, même si je sais qu'en terme de souffrance animale, ça se pose-là... sans doute mon côté illogique !
On peut abattre un animal proprement. On peut également chercher d'autres solutions, imaginer par exemple l'abattage sur le lieu d'élevage, ou au plus proche de celui-ci.
C'est vrai, je fais souvent l'autruche en ne faisant pas le lien entre le délicieux rôti de veau que je déguste et l'adorable petite bestiole qui gambade dans son pré dans les pattes de sa maman. J'en ai conscience, et ça ne me pose pas de problème particulier. Certains hurleront à l'hypocrisie de ma part, tant pis pour eux. Je ne suis pas hypocrite, je suis rationnelle.
Tiens, un exemple... je ne mange pas de viande de cheval. Pourquoi ? parce qu'étant cavalière, j'ai trop d'affection et d'admiration pour cet animal magnifique et loyal. Pour autant, je reconnais que la filière viande a permis de sauver un certain nombre de races, en particulier chez les chevaux de trait. Alors ? arrêter la filière chevaline, ou voir perdurer des races qui font partie de notre patrimoine et de notre culture ?
Chacun est libre de ses idées, non ? je respecte totalement les personnes qui font des choix alimentaires ; j'aimerais que l'inverse se vérifie également. Ce qui m'énerve, ce sont tous ces gens bien-pensants qui veulent à tout prix imposer leurs idées, y compris par la force. Le top du top, c'est quand même lorsqu'ils prétendre débattre, alors qu'en fait ils coupent court à toute discussion dès lors qu'on n'est pas d'accord avec eux. C'est une belle leçon de totalitarisme qu'ils donnent là !
Et que dire du vegan et des crudivores...le régime alimentaire choisi par besoin ressenti de notre corps, oui, mais par éthique... non! Et le respect de soi, on en fait quoi?
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